Edward Cullen
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![Promenade Nocturne [Madyson] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | | Sujet: Promenade Nocturne [Madyson] Mer 24 Déc - 21:06 | |
| Le sommeil, drôle de mot qui signifie tellement pour les humains. Celui-ci fait partit du cercle vicieux qu’ils doivent affronter tous les jours, se nourrire, manquer d’énergie, dormir. C’est un rythme de vie facile et simple. Tant qu’à moi, j’aurais bien préféré ce mode de vie au mien, je ne mange jamais, ne manque jamais d’énergie et par conséquent, ne dort jamais. Je ne sais plus comment occuper mes nuits, et mes journées d’ailleurs. Je ne cesse de perdre mon temps qui n’est pas précieux. Je n’aie nullement besoin de compter les secondes, les minutes et les heures qu’il me reste, ils sont infinis. Ce soir, j’avais décidé, bien contre moi, d’aller me remémorer les moments les plus précieux de ma vie humaine. C’est à dire, ma mère. Cette femme dont l’apparence ne m’est plus qu’un vague souvenir, dont les traits du visage ne sont plus encrer dans ma mémoire et dont je ne connais nulle parcelle de son caractère. Le seul endroit où je peux la trouver ? Au cimetière, elle à été enterrer là après sa mort, il y a presque 110 ans.
Mes iris couleur émeraude, abordant un léger dégradé devenant plus opaque vers l’intérieur, sont incruster d’une infime nuance dorée. Malgré ma vue pharamineuse elle était tout de même obstruée par ce brouillard nébuleux. En effet, mes yeux étaient rivés vers le tombeau de ma mère, décédée. C’était la première fois que j’avais oser fouler ses terres. La première fois en 107ans que j’avais eu le courage de traverser l’entrée du cimetière. Pourquoi ne pas l’avoir fait avant ? Et bien, disons simplement que voir ce tombeau me met dans une colère incompréhensible. Une colère tel, que je pourrais en venir à des actes regrettables. Heureusement, je sais me contrôler. Mais réfléchir sur mon ancienne vie qu’on qualifiait humaine n’est pas une partit de plaisir, bien au contraire, c’est une des pires tortures. Parfois, je me demande même si mourir aurait été la meilleure solution. La mort, cet acte dont seul les humains en sont privilégiés. Ils sont voués à ces étapes de la vie. Moi, je n’y aurai aucunement droit. J’ai l’unique plaisir de vivre sans me préoccuper du futur. Un futur qui se doit incertain bien que très ennuyant. Je suis dans l’incapacité de ressentir des sentiments humains, des sentiments qui crée de la joie et de la peine. Enfin bref, j’étais debout, les bras croisés, fixant le tombeau à mes pieds. J’étais envahie de toutes sorte de pensées que mon cerveau réussissait à formuler. | |
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